MONNAIES


Pièces de monnaie
- XIIIe-XVIe siècles et drachme du Ier siècle avant J-C
- Argent / Or / Cuivre
- France
La drachme présentée en haut se différencie du reste des monnaies puisqu’elle date du Ier siècle avant J-C. Elle a été frappée par le peuple celte des Volques Tectosages, installé dans la région de Toulouse.
Les autres monnaies ont toutes en commun la fleur de lys, emblème de la royauté française, puisqu’elles ont été créées par ordonnances royales. On y trouve également différents symboles : château de Tours, couronne, croix, … et des inscriptions en latin nommant le roi.

Pièces de monnaie
- XIe-XIXe siècles (de gauche à droite)
- Cuivre, argent, bronze et alliage
- Forteresse de Penne
Ces monnaies ont toutes été retrouvées lors des fouilles archéologiques de la forteresse. Elles ont permis de valider plusieurs datations, comme par exemple le chevet plat de l’église daté du XIIe siècle grâce à une obole de l’évêque de Cahors (2eme monnaie en partant de la gauche).

Poids de villes
- Bronze
- Mirepoix, Gaillac, Toulouse et Carcassonne
- Dates respectives : 2e ou 3e quart du XIVe siècle, 1291, 1239 et XIIIe siècle
Au Moyen-Âge, les mesures de poids et de taille n’étaient pas uniformisées et étaient propres à chaque ville. Chaque poids de ville, permettant d’évaluer la masse de tout objet ou aliment à acheter, avait donc une masse différente, parfois directement inscrite dessus.
Ils se caractérisent par l’indication de la ville où ils ont été émis. Par exemple, le poids de la ville de Toulouse représente le château Narbonnais à trois tours.
Celui de Mirepoix donne directement le nom de la ville « Mirapic » ainsi que son blason « de gueules au poisson d’or en fasce ».


Atelier de faux-monnayage
- XVIIe siècle
- Citerne de la forteresse de Penne
En 2017, les fouilles archéologiques de la forteresse ont mis au jour un atelier de faux-monnayage ayant fonctionné au XVIIe siècle, situé dans la cachette que constituait alors la citerne désaffectée.
Plusieurs objets ont été retrouvés : des plaques de plomb, des vitraux, un creuset pour faire fondre des alliages et des fausses monnaies.
Est associé à cette présentation un lingot probablement de plomb orné d’une croix pattée (don de Pierre Malrieu).

Tronc d’église
- XVe siècle
- Fer forgé et chêne
- Hauteur : 30 cm
- France
Ce tronc, sorte de tirelire, était installé dans l’église pour collecter les dons en espèces faits par les fidèles. Ces dons pouvaient être à destination des pauvres (aumône) ou pour l’entretien de l’édifice religieux (offrande). Cet objet est appelé « tronc » car il a été directement dégrossi et sculpté dans le tronc d’un chêne. Il a été fracturé et une de ses branches a disparu.
