VIE QUOTIDIENNE – CHEVALERIE

Les coffres de guerre, transportés sur des chariots, servaient à acheminer le matériel militaire mais également les armures, ainsi protégées, sur les champs de bataille. Ici d’épaisses pentures de fer clouées dans le bois maintiennent la structure du coffre. La forme de son toit en bâtière permettait à l’eau de s’évacuer lors des déplacements. Sont présentes deux poignées sur les côtés pour sa manutention.

Elle sert à protéger le porteur des coups tranchants d’épée, de hache ou de lance. La maille de cette cotte est réalisée à partir d’anneaux pleins, sans soudure ni rivetage. Ces anneaux sont considérés comme étant les plus solides. Ils sont assemblés à des anneaux ouverts et rivetés.

L’armet est un casque fermé, armure de tête, qui apparaît au XV^e siècle en Italie, succédant au heaume et au bassinet étant plus léger.

Richement décoré à la manière des ateliers milanais, cet armet appartenait certainement à un chevalier de la haute noblesse.

Ce lot de flèches présente des formes diverses. Au cours du Moyen-Âge, les pointes de flèche en fer forgé peuvent être réparties en deux grandes familles : pointes de guerre, pointes de chasse, avec dans chacune d’elles des pointes spécialisées à un usage très particulier.

La bague d’archer, se portant au pouce, permet de protéger la pulpe du doigt du frottement de la corde.

L’amélioration des armures en plaque rendant l’épée moins efficace, la masse devient alors une arme de prédilection, permettant d’enfoncer ces protections. Ici, la masse d’arme possède 4 ailes sur la tête, ainsi que des petites ailettes sur la partie supérieure, fixées par des brasures de cuivre.

L’une des armes les plus utilisées au Moyen-Âge du fait de sa polyvalence aussi bien au combat rapproché que pour détruire les obstacles.

TETE DE HACHE BIBLIOTHèQUE KARLSRUHE XIVe ALLEMAGNE