VIE QUOTIDIENNE- MOBILIER

Les carreaux de pavement décoraient aussi bien le sol des édifices religieux que laïcs d’un certain rang (échoppes, demeures…).

Ici, ceux en terre cuite à glaçure sont de couleur verte sur fond noir et ocre sur fond rouge ornés de motifs géométriques et fleurs de lys.

Contrairement au coffre, l’armoire est immeuble et reste sur place. Chargée de garder les vêtements de rechange, les effets précieux, les armes, la vaisselle, les bijoux, les papiers, les livres…c’est à partir du XVIIIe siècle qu’on lui assigne un nom en fonction de son utilité précise : les armoires à linge, les armoires à vaisselle, les armoires à vêtements, les armoires vitrées pour l’exposition de la vaisselle, les armoires-bibliothèques.

Cette table, entièrement démontable, permettait au changeur, alors itinérant de foire en foire, de « changer » les monnaies étrangères. Présence d’un tiroir en ceinture et d’un plateau coulissant.

La base est composée de trois pieds rotatifs décorés chacun des trois mêmes écus armoriés : château, aigle et bandé.

Chaque pied est pivotant, permettant de les replier et se termine par une tête zoomorphe.

Ce type de coffret contenait des lettres ou des objets importants, livrés au destinataire par un messager. Ce coffret possède une poignée et deux passants sur l’un de ses longs côtés, permettant au messager de le fixer sur son cheval ou de le porter à la ceinture.

Ce coffret contenait le missel, livre liturgique à l’usage des fidèles contenant l’essentiel des messes et prières pour la célébration des offices catholiques.

Un compartiment, appelé « secret » est niché dans le couvercle, destiné à recevoir un document ou un objet précieux.

Ce chaudron pouvait être suspendu au-dessus du feu grâce à l’anse en fer forgé pour cuire le repas. Il repose sur trois pieds (tripode) en patte de lion.

Les chenets permettent de déposer les bûches dans la cheminée. Ils sont ici décorés de visages, pichets, cordes et fleurs de lys.

Du XIVe au XVIIe siècle, les chandeliers en laiton et en cuivre font Ieur apparition dans certains foyers. Au niveau de la douille, deux ouvertures verticales permettent de faciliter l’extraction du talon brûlé de la bougie.

Au Moyen-Âge en France, on utilisait l’huile de navette* dans le Nord et l’huile de noix dans le Midi. L’alternative à la lampe à huile était alors la torche, adaptée à l’usage extérieur, puis la chandelle, pour l’éclairage domestique.

*Plante voisine du colza, cultivée pour ses graines oléagineuses.

Ces bagues se portaient au doigt ou sur soi grâce à un anneau pour ne pas les perdre ou se les faire voler.

Le pilon, associé au mortier (récipient), permettait de broyer des aliments, minéraux, plantes,…

Les minéraux étaient utilisés pour confectionner des pigments tandis que les plantes servaient à réaliser des préparations médicinales (infusion, onguent…).

Ici porté en pendentif, le sceau est un cachet où sont gravés en creux des signes propres à une autorité souveraine, à un corps constitué ou à un simple particulier. On l’applique sur une matière molle, cire ou plomb, afin que l’empreinte en relief ainsi réalisée atteste l’authenticité.